👣 #3 LE TRAIN NE PASSERA PAS 2 FOIS
#3 : PAS À PAS
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C’est parti !
Le menu du jour :
📆 J-166 : État des lieux de la prépa.
🔬 Zoom sur… les entraînements croisés.
🗿 Le Chad du mois
🧘♂️ La pause ravito : ne rate pas le train.
📋 Mes recos du moment
🙋♂️ Les questions des lecteurs
J-166 📆
La saison des beaux couchers de soleil est de retour. Je me souviens des premières fois où je suis allé courir à ce moment-là : j’ai cru découvrir la 8ᵉ merveille du monde en courant. Aller courir au coucher du soleil, ça fait clairement partie de mes grosses motivations quand j’ai la flemme. Et maintenant que le soleil se couche plus tard, fini les runs dans le noir (sauf si je me retrouve encore à faire 4h dans les escaliers de Montmartre en me levant à 5h…).
D’ailleurs, en parlant de spots avec du dénivelé à Paris, je suis allé faire ma 4ᵉ sortie sur 4 de la semaine au "V de Gravelle". Si ça te dit rien, c’est un coin dans le bois de Vincennes avec deux chemins qui forment une sorte de U un peu comme une rampe de skate (enfin plutôt de V du coup). On fait des allers-retours dans cette montée/descente comme un hamster jusqu’à atteindre le dénivelé qu’on vise.
Bref, j’apprends toujours en mode autodidacte, enfin, en appliquant ce que j’ai vu dans les vidéos de Mathieu Blanchard et Running Addict la semaine dernière. Et je sens que la technique commence à rentrer. C’est pas encore parfait, mais je galérais vraiment à comprendre la descente au début, et c’est ce qui m’avait bien fait souffrir à la SaintéLyon. Là, je crois que j’ai enfin pigé. D’ailleurs, je comprenais pas pourquoi les trailers/traileuses disaient de prendre une pointure au-dessus pour les chaussures, mais maintenant que mes orteils n'arrêtent pas de taper à cause du relâchement en descente et du fait d’être sur l’avant du pied… je comprends mieux.
Pour ce qui est de la montée, avant je bourrinais dans les mollets en étant trop sur la pointe des pieds. Puis à un moment, j’ai essayé d’appliquer un truc qu’on m’avait dit sur le plat : essayer de “gratter” le sol vers l’arrière. Et là, grosse différence ! Au lieu d’être tout en tension sur les mollets, ça tape plus dans les ischios qui je pense (attention théorie sortie de nulle part), étant plus gros, ils encaissent mieux.
Zoom sur… les entraînements croisés 🔬
Déjà, pour mettre les choses à plat : non, les entraînements croisés, c’est pas obligatoire.
Mais plusieurs raisons m’ont poussé à me pencher sur le sujet.
Cette newsletter est là pour qu’on s’améliore ensemble, qu’on découvre des concepts d’entraînement, etc.
Je reçois pas mal de DM du style "comment éviter les blessures ?", donc c’est clairement un sujet qui mérite d’être abordé.
Allez, on commence !
L’entraînement croisé, c’est quoi ?
"L’entraînement croisé consiste à pratiquer un autre sport que ton activité principale, dans le but d’apporter un complément bénéfique à ta pratique."
Mais du coup, quel genre de complément ça peut apporter ?
Admettons que la course soit ton sport principal. T’es pas sans savoir qu’à chaque pas, ton corps encaisse des chocs. Ces impacts finissent par user tes articulations (entre autres).
C’est aussi pour ça, d’ailleurs, que quand tu débutes, on te sort souvent le fameux "ralenti".
Parce que ton corps, lui, n’est pas encore prêt à encaisser autant au niveau des articulations, des tendons, etc.
(Résultat : après tu viens me dire que t’as pas pu faire ton sport parce que t’es blessé 😡)
Et c’est là que les entraînements croisés entrent en jeu.
On va pas aller trop loin dans les détails, mais en général, on parle de vélo, de natation ou de muscu.
Et ici, on va prendre l’exemple du vélo.
Quel est le truc que le vélo enlève par rapport à la course ?
Les chocs.
Là où tu en prends à chaque pas quand tu cours, le vélo, lui, te les enlève.
(Je te parle pas de faire du BMX et de sauter des rampes de 4 mètres, hein.)
Et c’est là que ça devient super intéressant, surtout quand t’es blessé parce que tu peux continuer à bosser tes muscles, progresser, sans traumatiser tes articulations.
D’où la fameuse blague (si tu la connaissais pas encore) :
"Comment appelle-t-on un coureur blessé… ? Un cycliste 🤡"
Mais attention, je te parle beaucoup de blessure ici, mais les entraînements croisés ne sont pas utiles que dans ce cas-là.
Ils peuvent aussi s’intégrer dans un plan d’entraînement classique même si t’es en pleine forme, pour aller chercher des bénéfices que tu n’auras pas forcément en ne faisant que de la course ou du trail.
Si t’as écouté le podcast de Mathieu Blanchard que je t’ai mis dans la dernière newsletter, t’as sûrement entendu qu’il faisait du ski de rando (si je dis pas de bêtises), et qu’il en tirait plein de bénéfices pour sa pratique du trail.
Voilà, le zoom de cette édition prend sa source dans un article de Campus Coach.
D’ailleurs, t’as toujours 1 mois gratuit sur Campus avec mon lien ;)
En espérant que ça te soit utile !
Le Chad du mois 🗿
Record d’Europe du 5 km… en Kiprun !
Oui, j’ai trois semaines de retard, mais je voulais quand même revenir sur cet événement. Jimmy Gressier a battu le record d’Europe du 5 km, et il l’a fait avec des chaussures Kiprun. Alors attention, on ne parle évidemment pas du modèle entré de gamme à 30 € de chez Decathlon.
Mais ce que je trouve intéressant ici, c’est qu’on voit bien qu’il n’y a pas besoin d’avoir la paire ultra-hype à 300€ pour performer. Franchement, Decathlon, j’adore. Mais on va pas se mentir, niveau image de marque, ça fait moins rêver que d’autres grands noms du running.
Et pourtant, ce record prouve que derrière Kiprun, il y a du boulot : des ingénieurs, de la recherche, de l’innovation. Du coup, ça montre aussi que si tu veux te mettre à la course à pied, t’as pas besoin de casser ta tirelire. Du matos accessible, pas cher, et surtout de qualité (en tout cas, je pense) peut t’emmener loin.
PS : Décathlon j’attends mon chèque (c’est faux)
Source : therunningcollective
Les (vrais) Chads du mois 🗿
Mais les vrais chads, les voici : les finishers du marathon de Paris.
Attention toute particulière pour les finishers de cette course, parce que c’est la première qui m’a lancé. Celle où j’ai vécu des émotions qu’on ne ressent qu’une fois. Et je suis tellement content que de nouvelles personnes découvrent à leur tour ces belles émotions.
Des amis, de la famille, des membres de la communauté… pour qui j’ose espérer que mon message de motivation atteint son objectif, jour après jour.
Bref, Marathon de Paris 2K25 : c’est passé.
Maintenant, restez à l’affût des inscriptions pour 2026. Je ne le répéterai jamais assez.
Mention spéciale pour Simon alias “Sim le pomplard” et Evan :
Félicitations, vous faites maintenant partie des 0,01 % les mecs 💚
La pause ravito 🧘♂️
Les beaux jours sont de retour, et avec eux, la motivation de faire du sport. On a trop vu sur les réseaux sociaux (et moi le premier) des gens faire l’éloge de la discipline en crachant sur la motivation, blablabla… Alors aujourd’hui, je me livre à toi pour te dire tout l’inverse. Mais pour ça, je dois d’abord t’expliquer où tout a commencé : la salle de sport.
J’ai commencé à 18 ans.
Et pourquoi à 18 ans tu commences la muscu ? (Désolé maman si tu lis ça.) Mais les gars, on va pas se mentir : quand tu ressembles à un ficello, que tu fais la taille d’un hobbit (1m70) et que t’attires absolument pas la gente féminine au point qu’on te calcule même pas. Eh ben faut bien que la motivation vienne de quelque part.
C’est peut-être pas la meilleure des motivations, mais on s’en fout. L’essentiel, c’est que cette motivation (aussi nule soit-elle), elle te donne le top départ. Et même si elle ne dure qu’un temps, ça suffit pour avoir tes premiers résultats. Et ces résultats vont te donner envie d’aller plus loin. C’est là que des motivations plus saines prennent le relais : progresser pour toi, gagner en confiance, améliorer ta santé…
Bref, tout ça pour faire le parallèle avec la course.
Ouais, t’as eu la flemme ces derniers mois parce qu’il faisait moche, t’as pas fait ton taf. Mais là, t’as une opportunité : le beau temps. Et t’as de la chance, il arrive tôt cette année. Profite-en. Profite des levés et couchers de soleil sans pluie pour te faire des sorties où juste tu kiffes.
Prends conscience que cette période estivale est idéale pour t’y (re)mettre. Mais sois aussi conscient que cette motivation va finir par s’estomper, parce que petit à petit, le mauvais temps reviendra. La bonne nouvelle, c’est qu’entre-temps, t’auras construit des habitudes solides et des motivations plus profondes que juste "il fait beau".
Et quand les beaux jours partiront, tu seras capable d’aller courir même quand il fera froid.
Bref, ne rate pas le train. C’est le meilleur moment pour t’y (re)mettre.
Fais un doigt à tous ceux qui te disent que t’es pas discipliné, et commence quelque part, même si c’est bancal, avec ce petit truc qui te donne une micro-motivation (exemple : le soleil 😉). Ensuite, on parlera de discipline.
Mes recos du moment 📋
L’obstacle est le chemin - Ryan Holiday - Livre audio :
Je vais pas te mentir, je l’ai écouté en audio. C’est pas le genre de livre que je trouve facile à lire sur papier. Les trucs de “développement perso”, c’était pas trop mon délire à la base.
Mais franchement, j’en ai déjà tiré pas mal de trucs. Des trucs que j’ai pu appliquer direct dans la vraie vie : comme prendre le négatif autour de moi, et le retourner en force.
Un exemple simple : en arrivant à Paris, j’aurais pu m’apitoyer, me dire que faire du trail ici c’était mort. Mais non. J’ai décidé de prendre le contre-pied, de prouver que c’est possible. Et si au passage, ça peut motiver d’autres personnes à se lancer via mes vidéos, alors encore mieux !
L’île mystérieuse - Jules Verne - Livre
En revanche, ce genre de livre est plus agréable à lire sur papier (même si je l’ai pas encore fini). Ça te donne le goût de l’aventure, l’envie de sortir du quotidien et de coller ça à ta propre vie pourquoi pas à travers le trail par exemple. ;)
Et qui sait, si un jour je vais plus loin dans ce délire et que je pars vraiment à l’aventure, je pourrai peut-être appliquer 2,3 techniques que j’aurai choppées dans ce bouquin.
Courir sur du plat, c’est déjà tout sauf “juste mettre un pied devant l’autre”. Alors imagine quand tu rajoutes des montées, des descentes, des cailloux, de la boue…Pour ça un peu de théorie ça fait pas de mal. Surtout quand c’est un des plus renommés dans sa discipline qui t’en parle, j’ai nommé Mathieu Blanchard.
Questions des lecteurs 🙋♂️
Je vous ai récemment demandé de me poser vos questions en story Instagram, et j’en ai sélectionné quelques-unes pour y répondre :
Tu penses quoi du 4x4x48 de Goggins ?
J'en pense que je vais pas traîner à le faire ;) Non plus sérieusement, je trouve ça intéressant et excitant, car il y a tout l'aspect à côté de la course qui entre en jeu, à savoir le sommeil, la nutrition, le fait de faire des boucles (c’est très chiant pour l'avoir déjà fait), et je trouve ça encore plus attirant que juste le fait de courir. Je sais pas si c’est très clair, mdr.
Qu’est-ce que tu prends avant une course et combien de temps avant ?
Ça dépend des courses. Avant le semi ou le marathon, j’ai dû manger des pâtes 2h avant, mais je t’avoue que j’étais pas non plus à théoriser à la minute près quand je devais prendre mes trucs.
Là où ça a été freestyle, c’était à la SaintéLyon, où j’ai dû prendre 1 ou 2 sachets de riz précuit Oncle Bens, une ou deux barres et des électrolytes, et après il y avait un buffet avec quatre-quarts, mandarines… Je me suis dit "vas-y, je prends en plus quelques trucs qui me font envie sans me forcer."
Comment tu fais tes programmes d’entraînements (trail running) ?
Le semi, c’était au talent. Le marathon, en me renseignant beaucoup tout seul sur YouTube. En fait, vu que c’est gratuit, on néglige trop YouTube, alors que c’est une mine d’or. On est un peu plus de 1900 sur la newsletter, donc si on passe les 2000 pour la prochaine édition, je partage le programme de la SaintéLyon, alors partage-la ;)
Maintenant je suis passé chez Campus Coach pour ma prépa trail. C’est Mathieu Blanchard qui gère les programmes, donc j’ai confiance. J’ai juste à suivre les séances.
Comment trouver son pourquoi ?
Bon, c’est le moment de s’improviser philosophe 2.0. Nan, honnêtement, c’est compliqué à dire. De manière très théorique, je pense que tu peux te poser 10 min sans bruit (je te dis pas de te mettre en tailleur et tout hein), mais tu peux faire un état des lieux de la situation dans laquelle tu es.
Si elle te va, ok, si il te manque des choses, demande-toi pourquoi tu ne les as pas, quelles sont les raisons pour lesquelles tu n’as pas encore fait ceci ou cela ? Est-ce que ce sont les autres qui t’ont dit que c’était pas possible ? Est-ce que c’est toi ? De là, tu peux tirer des conclusions et essayer de trouver des sources de motivation.
C’est très compliqué, c’est vraiment très personnel comme question et c’est pour ça que c’est compliqué de le théoriser, parce qu’il y en a pour qui ça va être un déclic, d’autres ça va prendre du temps. Je ne veux pas t’imposer quelconque pourquoi, mais je pense qu'il y en a un qui devrait être universel : c’est simplement de se prouver à soi-même que tu es capable. En général, on en ressort toujours grandi.
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Landry
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